Gains redistribues par le Magic Casinos Jackpot

Snif, Snif, les joueurs de machines à sous sont en deuil en France depuis que le Magic Casinos Jackpot a été gagné vendredi 1er novembre au casino de Casino Barrière de Royan (Charente-Maritime).
La dernière sirène du Magic Casinos Jackpot a retenti à 14h33 précisément et les joueurs vont désormais devoir se résigner à se faire à l’idée qu’ils ne pourront plus jouer sur le plus gros jackpot progressif d’Europe. Ainsi, les casinos de Joagroupe, des groupes Barrière, Tranchant, Cogit et quelques casinos indépendants qui avaient reliées quelques 300 machines entre elles vont devoir plancher sur un nouveau concept pour attirer des joueurs et voir leur produit brut des jeux augmenter mais la tache rien d’être bien rude en période de crise économique.

Un produit qui n’a pas trouvé son public

En 2009, le Magic Casinos Jackpot fait son apparition dans les casinos terrestres français et le principe est qu’une partie des 1.50 euro alimente une seule et même cagnotte. Avec 300 machines interconnectées, la vitesse du compteur du jackpot progressif progresse aussi rapidement que la dette de la France. Sauf que l’argent arrive directement dans les poches de celui qui trouve la combinaison gagnante. Et ça marche puisque plusieurs joueurs arrivent en une fraction de seconde à passer du stade de Monsieur-tout-le-monde à millionnaires en euros. Elle est pas belle la vie!

C’est ainsi que des nouveaux millionnaires font leur apparition : 9 420 902 € (Casino JOA de Port-Crouesty, mars 2011), 7 524 035 €  (Casino Barrière de Saint-Raphaël, 19 juillet 2013), 5 875 836 € (Casino JOA de Gérardmer, mai 2012), 5 512 448 € (Casino Tranchant de Bagnères-de-Bigorre, mai 2010), 4 794 317 €  (Casino Barrière de Besançon, septembre 2012), 4 522 674 €  (Casino JOA La Siesta d’Antibes, octobre 2011), 3 651 485 €  (Casino Barrière de Royan, 16 août 2013) et 3 438 701€ (Casino JOA de Luxeuil-les-Bains, 3 avril 2011). Pas mal de se retrouver à la tête d’une petite fortune en tirant un manche sans faire travailler le moindre neurone! Bon, autant opter pour le poker ou les probabilités de gagner sont plus importantes (et les méninges travaillent !! ndlr) bien que les gains n’atteignent pas ces montants hormis dans les tournois phares comme le WSOP. Et dire que le Magic Casinos Jackpot a redistribué pas moins de 49 millions d’euros à ses joueurs et pas un kopeck pour moi, pssssssssss.

Les probabilités de décrocher un Magic Casinos Jackpot sont aussi grandes que d’inviter Bar Refaeli à manger en tête-à-tête. C’est à dire que ça relève de l’impossible ou d’une chance super-méga-hyper inouie, non mais allo quoi ! Les français préfèrent gagner des cagnottes plus petites (pas 9 ou 7 millions d’euros mais un bon 1 ou 2 millions d’euros suffisent quoi !)  et garder espoir qu’un jour ils verront s’afficher sur la machine la combinaison gagnante (comme dit le dicton « l’espoir fait vivre »). A croire que le Magic Casinos Jackpot ne donnait plus d’espoir aux joueurs puisqu’il devait attendre plusieurs mois avant qu’une des 300 machines recrache l’intégralité de la cagnotte. Les  casinos terrestres proposant ce produit se sont rendus compte que les joueurs boudaient ces machines à sous qui ne répondaient plus à leurs attentes. C’est la raison pour laquelle le Magic Casinos Jackpot a pris fin un beau jour du 1er novembre et que désormais le MCJ (pour les intimes) repose en paix et porte la mention : MCJ (2009-2013). RIP à suivre.

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