Tournois européens de poker en ligne légal en FranceDepuis l’ouverture du marché du jeu en ligne en France en 2010, les tables de poker en ligne ne pouvaient accepter que les joueurs résidant en France. Les joueurs en ligne installés dans l’Hexagone ne pouvaient donc s’affronter qu’entre eux. Autant dire que les parties de texas holdem poker et autres variantes de poker n’étaient pas vraiment intéressantes. En effet, avant la légalisation du poker online en France, les joueurs en ligne pouvaient affronter les joueurs du monde entier.

Depuis 2010, les opérateurs se sont succédés pour prendre leur bon de sortie et vite déguerpir le marché du poker en ligne légal en France faute d’intérêts. Mais voilà que l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) tente de sauver les meubles en permettant aux joueurs en ligne français de pouvoir s’asseoir à une table de poker en présence de joueurs italiens, espagnols et portugais.

Accord de l’ARJEL et ses homologues européens

L’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne a mis un peu d’eau dans son vin et après 7 ans de réflexion, elle vient lâcher un peu de leste. Faut dire qu’il était grand temps que l’industrie du poker en ligne légal en France évolue. En effet, quand on voit les chiffres divulgués par l’Arjel, ça fait peur. En effet, en 2011, on comptait aux salles de poker online 1 686 000 comptes de joueurs actifs. Six ans plus tard, ils n’étaient que 972 000. Quant aux dépenses annuelle moyenne par joueurs, elles sont passées de 186€ en 2011 à 236€ en 2016. On remarque le même phénomène pour les paris hippiques qui ont également baissé mais de manière bien moins drastique que le poker en ligne. En revanche, les paris sportifs se portent mieux puisque le nombre de comptes joueurs actifs est passé de 705 000 à 1 621 000 en 2016.

Dommage qu’il ait fallu attendre 6 ans pour que l’Arjel ouvre les tables de poker à quelques pays européens comme l’Italie, le Portugal et l’Espagne. L’Arjel a rencontré ses homologues de ces dits pays et des tournois de poker seront accessibles aux 4 pays.

Avantage à Pokerstars sur ses concurrents

Pokerstars, le site de poker online le plus populaire au monde, est déjà bien implanté dans ces pays. Ainsi, le site leader du poker online devrait profiter de l’ouverture du marché du poker européen pour montrer qui est le « boss ». Quant à Winamax, il va s’installer en Espagne, en Italie et au Portugal pour commencer. Si l’accord est étendu à d’autres pays européens, Winamax verra en temps et en heure ce qu’il fera. Aujourd’hui, un vent d’espoir souffle sur les opérateurs de poker en ligne qui sont restés sur le marché français. Depuis l’ouverture du marché du jeu légal en France, bon nombre d’opérateurs ont jeté l’éponge de par une fiscalité trop importante et un manque de rentabilité. Depuis quelques années, il existe un noyau d’opérateurs de poker online notamment Pokerstars et Winamax qui se partagent la grande partie du gâteau. Les opérateurs restants se contentent des miettes.

Depuis 2010, seuls le poker en ligne, les paris sportifs et les paris hippiques sont légaux en France. L’Arjel délivre les licences de jeux aux opérateurs afin qu’ils puissent proposer leurs services aux internautes français. Quant aux sites de casinos en ligne, jusqu’à présent ils ne sont pas légaux. Il se pourrait bien que les choses évoluent cette année avec la légalisation des casinos en ligne en France. De nombreux opérateurs légaux en France en poker ou paris sportifs n’attendent que ça. Ainsi, ils seront en mesure de proposer une offre complète aux joueurs et cela sera bien plus rentable pour eux. Cela permettra également de renflouer les caisses de l’état.

Les joueurs de poker en ligne en France peuvent donc affronter les joueurs habitant au Portugal, en Italie et en Espagne. Peut être que l’ouverture vers d’autres marchés va entrainer des opérateurs à revenir sur le circuit? Affaire à suivre.

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