Stephane Courbit fait face a des difficultes economiquesNe vous attendez pas à voir le patron de Betclic Everest Group en couverture du magazine Capital de ce mois d’août 2011, mais plutôt en page 22 dans la rubrique Homme et Affaires. Avec pour titre « Monsieur Télé-réalité n’a plus la baraka« , le magazine d’information Capital dresse un portrait peu flatteur d’une des plus belles success story de France en la personne de Stéphane Courbit. Celui qui a commencé comme assistant de Christophe Dechavanne dans « Ciel mon Mardi » a réussi à s’imposer dans le monde audiovisuel grâce à ses dons d’homme d’affaire et fin négociateur. Ce brillant businessman a racheté les sociétés de Lagaf, Fogiel et Karl Zéro et il est reparti avec un chèque de 235 millions d’euros lorsqu’il a quitté Endemol. 
Stéphane Courbit a investi sa fortune dans les jeux en ligne et il est propriétaire à 50%, avec la Société des Bains de Mer (SBM), de Betclic Everest Group. Le problème est que la SBM a mis sur la table  pas moins de 70 millions d’euros pour avoir la moitié de ce géant européen du jeu online. Mais on y apprend dans Capital que Jean-Luc Biamonti, président de la SBM, a investi à « titre personnel dans une société de placement commune avec Stéphane Courbit baptisée Myfavoriteinvestement » ce qui laisse les petits actionnaires songeurs sur ces pratiques. Sans parler des 50 millions d’euros perdus par le groupe entre avril 2010 et mars 2011. Actionnaire de la SBM et consul du Luxembourg, Edmont Lecourt ne cache pas sa déception sur la « gestion catastrophique du groupe » (sic) et a vendu 80% de sa participation. Faut dire que Betclic Everest Group comme l’ensemble des opérateurs légaux en France n’ont pas des bilans bien reluisants et attendent que l’Arjel prenne des décisions rapidement pour apporter de profonds changements dans le milieu du jeu en ligne. Le discret homme d’affaires qui se trouve loin des projecteurs et de la scène médiatique, Stéphane Courbit, a fait la une des médias quand Liliane de Bettencourt avait accepté d’investir 143 millions d’euros pour prendre 20% du groupe de Courbit. Mais sa fille, Françoise-Bettencours-Meyers a tout fait capoter en faisant annuler l’achat.

Ce portrait au vitriol de Stéphane Courbit dans le magazine Capital ne concerne pas seulement la gestion de sa société Betclic Everest Group mais également dans le domaine audiovisuel avec sa société Banijay dont Lorenzo Pellicioli, PDG de De Agostini, a investi la bagatelle somme de 50 millions d’euros en 2008 et « souhaiterait désormais céder cet actif ». D’autres dossiers chauds dans l’audiovisuel attendent Courbit notamment Hervé Hubert, producteur de Lagaf, qui réclame 182 millions d’euros au tribunal de commerce de Nanterre et ce contentieux devrait avoir lieu le 6 septembre prochain. Sans parler des 12 millions d’euros d’indemnités déjà versés à Axel Duroux, numéro 2 d’Endemol, « viré sans ménagement afin de ne pas lui verser ses stock options » ou encore Virginie Calmels dont la justice lui a accordé 900 000 euros de dommages et intérêts.

Stéphane Courbit traverse une passe difficile et fait les choux gras de la presse économique et quelque fois la presse people. Faut dire que ses liens étroits avec le Président de la République, Nicolas Sarkozy, lui a permis de faire partie de la bande du Fouquet’s. Ce brillant homme d’affaires n’a pas dit son dernier mot et la tempête que traverse son groupe ne devrait être que temporaire le temps que l’Arjel revoit ses taux de prélèvements. Homme à suivre.

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