
Fisc français et italien: même combat?
Un joueur italien se voit réclamer la coquette somme de 1.2 millions d’euros par le fisc italien sous prétexte qu’il a joué sur un site non-agréé depuis 2007. Mamma Mia! Faut dire que le joueur n’a pas hésité à transférer d’un compte italien vers un compte étranger et il s’est fait pincer par l’agence Agicos, la police financière italienne. Les lois contre le blanchiment d’argent sont strictes et l’Italie met les bouchées doubles contre les sites en extension .com dans lesquels les joueurs italiens se doivent de payer 20% de leurs gains au fisc italien. En effet, les joueurs italiens se doivent depuis 2009 de déclarer leurs gains acquis sur des sites étrangers qui n’ont pas de licences en Italie. Disons que ce pauvre joueur de poker en ligne a simplement oublié de déclarer ses revenus qui feront un bien fou à l’Etat mal classé avec son A+.
Quant à la France, serait-elle sur les pas du système italien? Probablement puisqu’elle aurait déjà commencé à enquêter sur les revenus des joueurs en ligne qui ne déclareraient pas leur gains au fisc français. Faut dire que d’autres personnalités françaises ont également omis leur obligation financière « à l’insu de leur plein gré » telles que Liliane Bettencourt (le fisc lui réclame 108 millions d’euros ndlr). La France qui compte garder son AAA va aller à la chasse aux joueurs de poker et parieurs français qui n’auraient pas payé leurs impôts comme tout bon citoyen. Mais qu’en est-il sur le plan fiscal des sites illégaux hier et aujourd’hui détenteur du fameux pin’s « Licencié Arjel »? La France va-t-elle exiger auprès des opérateurs légaux de mettre la main au portemonnaie (à cause des taxes élevées, les opérateurs n’ont plus de billets mais juste des espèces sonnantes et trébuchantes) histoire de régulariser leur situation quand ils mettaient à disposition des joueurs français des tables de poker et autres paris sportifs? Le moment n’est pas vraiment propice quand on voit que tout le monde fait la grimace sauf trois groupes: la Française des Jeux qui se porte comme un charme, le PMU qui part au galop et que le magazine Management (numéro de décembre) a tiré le portrait de Philippe Germond avec en titre « Il a remis le PMU en selle » et le troisième est Unibet qui compte se lancer sur le marché français (lire article Quand Unibet rafle la mise avec Eurosportbet).
L’italie s’est donc lancé à la poursuite des joueurs de poker en ligne qui auraient omis de déclarer leurs revenus. En cette période économique difficile, tout euro est le bienvenue dans les caisses de l’Etat pour ne pas voir les agences de notations dégrader de plus belle la note. Décidément, l’époque du Bunga-Bunga du poker est belle et bien révolue. Évadés fiscaux à suivre.
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