Bwin et PartyGaming et l'ouverture du marche du jeu en ligne aux USANous avions évoqué dans un papier de ce jour (article Bwin-PartyGaming ne font qu’un) la fusion des deux mastodontes des jeux en ligne : Bwin et PartyGaming. Cette fusion très médiatique qui fait couler beaucoup d’encre dans la presse spécialisée et qui donnent des sueurs froides aux groupes du secteur du poker en ligne, paris sportifs ou bingo en ligne a un enjeu stratégique bien plus important que d’asseoir leur position en Europe. L’objectif de ces deux gros acteurs du jeu en ligne, chacun dans son domaine de prédilection, est d’entrer en force dans le marché américain. Depuis que George Bush Jr a signé en 2006 le fameux « Unlawful Internet Gambling Enforcement Act » à savoir l’interiction de proposer des jeux en ligne aux Etats-Unis, des groupes comme PartyGaming, Playtech, Microgaming, 888 et j’en passe ont pris la poudre d’escampette (ainsi qu’un abonnement chez Kleenex ndlr). Faut dire que du jour au lendemain, les joueurs américains ont été privés de divertissement et les opérateurs de plusieurs milliards de dollars par an. En effet, les groupes côtés en bourse comme PartyGaming, Bwin ou Playtech n’avaient pas d’autres choix que de fermer l’accès aux joueurs américains et les cours de leurs actions ont pris une gifle exceptionnelle. Les valeurs des actions ont fondu comme neige au soleil et ces dits groupes se sont concentrés sur le marché européen principalement en sortant le carnet de chèque pour s’imposer au détriment des concurrents. Pourtant, des groupes de poker en ligne comme Pokerstars ou Full Tilt poker n’ont pas pris en compte cette loi contre les jeux en ligne aux Etats-Unis et continuent jusqu’à aujourd’hui d’accepter les joueurs américains dans leurs rooms. Ce qui explique en grande partie pourquoi Pokerstars jouit d’une place de leader dans le monde suivi de Full Tilt qui ont tout deux leur propre réseau de poker.

Etats-Unis: Possible ouverture du jeu en ligne

Mais il se pourrait que les règles de jeu changent rapidement sous l’ère Obama. En effet, depuis de longs mois, il se chuchotte que les Etats-Unis seraient plus enclin à régulariser le jeu en ligne et de délivrer des licences de poker en ligne, paris sportifs et casinos en ligne. Mais pour cela, il faudra que les groupes montrent patte blanche sur le respect des lois américaines à savoir qu’ils certifient par écrit n’avoir jamais commis de violation intentionnelle d’une loi de jeu fédérale. Autant dire que c’est mal parti pour Pokerstars et Full tilt qui ne devraient pas voir pour demain leur licence aux Etats-Unis pour le plus grand bonheur de Bwin et PartyGaming qui se sont toujours pliés aux règles de l’Oncle Sam.

Le groupe Playtech devrait également bénéficier de la licence américaine si la loi devait être votée un jour. D’ailleurs, cette décision devrait permettre au groupe Playtech de se refaire une santé financière avec un marché exceptionnel estimé à plusieurs milliards de dollars chaque année. Mais rien n’est encore bien précis et tout est au stade de négociations et de lobby intense pour que les groupes ayant respectés la loi américaine soient légalisés au détriments des groupes qui en ont fait qu’à leur tête.

Si le marché du jeu en ligne venait à être légalisé aux Etats-Unis, il faudra s’attendre à une ruée vers ce marché qui devrait être ultra concurrentiel du fait des enjeux financiers colossaux. Les salles de poker en ligne de Bwin et PartyGaming devraient prendre leur revanche sur les Pokerstars et Full tilt dont le réseau Party Poker devrait probablement rattrapé son retard sur les deux leaders. Affaire à suivre.

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