Entre gris clair et gris très foncé
Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche, évoque que avant que le poker en ligne soit légal en France, des « sites ont opéré illégalement pendant des années depuis des bases étrangères » et ça leur a permis de se constituer « une cagnotte de guerre et d’écraser le marché ». Pendant plusieurs années, quand le jeu en ligne était sur un marché gris clair, les sites de poker en ligne, paris sportifs ou casino en ligne se donnaient à coeur joie et recrutaient à tour de bras des joueurs de tout horizon. Le tiroir caisse des rooms ne désemplissait pas et il suffisait qu’un reportage sur Capital traitait du poker pour que les Titan Poker, Poker 770, Party Poker et les autres aient des pics d’affluence record. Les CPA pour les affiliés titillaient les 300 euros par joueur et c’était l’époque euphorique. Sauf que l’Etat n’empochait pas un kopeck et attendait que la Françaisse des Jeux et le PMU soient prêts pour siffler la fin de la récréation. La belle époque est belle et bien révolue et a laissé place à un marché très très foncé pour les opérateurs de poker légaux français. D’ailleurs, le groupe Partouche déplore le fait que les casinos en dur ne soient pas les seuls à organiser légalement des tournois de poker en ligne à l’image de la Belgique où seuls les casinos en dur peuvent offrir des jeux de casinos aux joueurs belges. Quant à légaliser le casino en ligne en France, c’est une autre histoire.
Un grand nom du jeu français se retire du marché de l’Hexagone et redirige ses joueurs vers la room Mypok. Triste fin pour un grand groupe amoureux du poker qui n’a d’autre choix que de mettre les voiles faute d’intérêt de continuer de perdre de l’argent sous les yeux des autorités (in)compétentes ne bougent le petit doigt. Et dire que sur le site de Partouche, on peut y lire « Partouche, N 1 du Poker ». Tous à vos pronostics pour dire qui sera la prochaine salle de poker en ligne à suivre le pas. Affaire à suivre.
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