Le Livre Vert de Barnier pour une réglementation pan-européenne Alors que les pays de l’Union Européenne fait chacun dans son coin sa propre règlementation sur les jeux en ligne, il serait normal que l’Europe trouve un terrain d’entente et parle d’une seule voix. Pour cela, le Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services et ancien ministre de l’Agriculture et de la Pêche dans le deuxième gouvernement Fillon (attention pas quand Fillon François était premier ministre mais quand François Fillon l’était! NDLR) propose une règlementation pan-européenne de l’industrie des jeux en ligne. Ainsi, les membres de l’union européenne uniformiserait les normes techniques et fiscales et les opérateurs pourraient proposer en toute légalité leurs services que ce soit en poker en ligne, paris sportifs ou courses hippiques.

Le fameux Livre vert (les cabinets d’audit fassent l’objet d’une supervision au niveau européen, et non pas au niveau national afin d’assurer une réglementation uniforme NDLR) de Michel Barnier est apprécié du groupe Mangas Gaming, acteur incontournable dans le milieu du jeu en ligne européen. Faut dire que Mangas Gaming a de solides marques telles que Betclic, Everest Poker, Bet-at-Home ou encore Expekt. La société de Stéphane Courbit et de la Société des Bains de Mer de Monaco est omniprésente à l’échelle européenne et compte conquérir de nouveaux marchés tels que les Etats-Unis. En effet, Everest Poker tout comme Chilipoker (lire article Quand Chilipoker a un oeil rivé sur les Etats-Unis) est intéressé pour proposer de manière légale ses tournois de poker aux joueurs américains. Certaines voix disent que les Etats-Unis légaliseront son marché du jeu online courant 2011, d’autres prévoient plus en 2012 voire 2013.

Uniformiser les lois européennes sur les jeux en ligne devraient être un casse-tête chinois de par les divergences entre pays membres de l’Union Européenne. En effet, trouver une solution pour mettre en place une sorte de cahier des charges unique qui stipulerait les normes techniques et les taux d’impositions aux opérateurs serait la solution idéale. C’est vrai que ca faciliterait sensiblement le travail des opérateurs qui se tourneraient vers une instance Arjel version européenne et déposerait sa demande de licence pour les pays de l’UE. Mais voilà, on peut le voir tous les jours que l’Union européenne n’est pas si unie que ça. Ainsi, on a pu voir le tollé général quand la France a invité les Roms à reprendre leurs valises et quitter l’Hexqgone. L’échange vif entre Sarkozy et Redings a fait les choux gras de la presse internationale. Sans parler du budget européen qui pourrait être une des pommes de discorde entre Etats membres de l’Union Européenne.

Le fameux Livre Vert de Michel Barnier qui est une excellente idée pour les opérateurs de jeux en ligne pourrait uniquement rester à l’état de livre et non applicable aux opérateurs de jeu online. Les pays n’arrivent même pas à accorder leur violon aux sujets des jeux à légaliser. Quand la Grèce pense légaliser son marché, la Pologne fait marche arrière et autoriserait uniquement les paris sportifs. A ce rythme, il se pourrait que l’Union Européenne mette le dossier des jeux en ligne en dessous d’une pile de dossiers prioritaires. Et dire que nous avions trouvé un nom de la future autorité européenne qui contrôlerait les opérateurs de jeux en ligne: AERJEL pour « Autorité Européenne de Régulations des Jeux en ligne ». Affaire à suivre.

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