William Hill quitte les Tours Azrieli de Tel Aviv en IsraelL’opérateur britannique des paris sportifs, poker en ligne et casino online a annoncé qu’il allait fermer ses bureaux à Tel Aviv. Installée dans les tours Azrieli en plein cœur de Tel Aviv, les bureaux de William Hill vont prochainement se retrouver vides des quelques 200 personnes.

En effet, l’opérateur anglais va donc supprimer pas moins de 200 postes. Certains vont se voir offrir une relocalisation dans les autres bureaux de William Hill que ce soit à Londres, Leeds, Gibraltar ou encore à Cracovie en Pologne.

Les autres iront pointer au Pole Emploi version israélienne. Coup dur pour les employés dont le groupe était présent à Tel Aviv depuis 2008. Une page se tourne pour le personnel qui a grandement contribué à la renommée de cet opérateur dans le monde du igaming.

William Hill concentre ses activites en Europe

Le groupe de William Hill va donc fermer ses bureaux de Tel Aviv pour mieux concentrer ses activités en Europe. Certes, il est difficile de parler d’Europe pour un pays qui compte se retirer suite au votre en faveur du Brexit. En effet, la plupart des bureaux de William Hill se trouve actuellement en Europe comme Londres, Leeds, Gibraltar et Cracovie. Ca ne sera plus le cas quand le Brexit prendra effet. Ceci étant, quelques salariés qui travaillaient en Israel pourront travailler dans un des bureaux anglais ou polonais. Les raisons de ce départ s’explique par une réorganisation de la stratégie du groupe. De plus, le renforcement du shekel et le coût immobilier très élevé n’ont fait qu’aggraver les choses. En effet, la location de bureaux est très chère à Tel Aviv notamment dans les tours Azrieli qui surplombent la ville qui ne dort jamais. Le taux de chômage relativement bas en Israel reste une difficulté pour William Hill d’embaucher de par les salaires élevés (loi de l’offre et la demande NDLR).

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Playtech et William Hill en mode fragile

Avec la légalisation des marchés du jeu en ligne, le bon temps est désormais révolu. En effet, il y a encore 10 ans, des groupes comme William Hill et Playtech dominaient le marché du jeu en ligne. Faut dire que bon nombre de marchés n’avaient pas encore légiférés et les opérateurs naviguaient en eaux grises. Aujourd’hui, le paysage du igaming est complètement différent. Certains pays ont légalisé les jeux de casinos en ligne, poker online et paris sportifs d’autres n’ont légalisé qu’une partie de cette offre. C’est le cas de la France qui octroie des licences via l’Arjel uniquement aux sites de courses hippiques, poker et paris sportifs. Niet pour les jeux de machines a sous, tables de roulette, baccarat et blackjack et bien d’autres jeux encore.

Et dire qu’il y a encore 10 ans des groupes comme Europartners régnaient sur le marché du gambling sur Internet. Ce groupe n’existe plus aujourd’hui. Quant a William Hill, sa marque était omniprésente sur les guides des jeux. Mais avec une concurrence féroce couplée d’une législation toujours plus strictes des pays, les chiffres ont fait du tout schuss. Une page se tourne pour William Hill en Israel neuf ans après avoir défait ses cartons des Tours Azrieli. Déménagement à suivre.

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