
Le produit brut des jeux des opérateurs qui sont restés sur ce marché pas rentables en ont pour leur frais et ont de belles ardoises à montrer au maître d’école Jean-François Vilotte, président de l’Arjel: 20 millions d’euros de perte sur deux ans pour Partouche, 50 millions d’euros sur un an pour Betclic. Sacrée addition. Seuls Winamax et Pokerstars arrivent à tirer leur épingle du jeu en s’appropriant 75% du marché du poker en France et laissant les miettes aux autres rooms qui vont bientot faire « vrroom » en se retirant du marché faute de rentabilité.
Jeux en ligne au niveau de l’année 2010
Cette chute vertigineuse du poker en ligne prouve que la France souffre d’un réel problème que seuls les professionnels ont compris au détriment des autorités (in)compétentes qui font la sourde oreille. Le niveau actuel des recettes des jeux en ligne est à peu près le même qu’il y a deux ans même si il y a une légère embellie pour les paris sportifs (+3%) et un petit trot pour les courses hippiques (+0,6%).
Quand on sait que 10% des joueurs de poker en ligne représentent à eux seuls 90% des mises, l’Arjel ferait mieux de revoir sas copie pour que ces gros joueurs restent sur les tables légales plutôt que de jouer via un VPN sur des tables sans licence mais avec des offres bien plus attractives que les rooms légales.
Les salles de poker en ligne légales ont déserté la France et à ce rythme là, peu d’opérateurs resteront encore sur ce marché pas rentable. Les quelques opérateurs de poker online ont mis en place une politique d’austérité et le budget marketing en a pris plein la face avec 53 millions d’euros de pub économisés. L’heure est aux économies et à ce rythme, il se pourrait que le jeu en ligne légal en France soit amené à disparaître si les taxes restent élevées et si l’Arjel reste impassible face aux nombreux cris de désespoir des opérateurs. Alerte à suivre.
© PokerenligneNews.com
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