Joagroupe fait evoluer le monde du casinoEt si les casinos terrestres avaient perdu de leur superbe et de leur prestige. Il fut un temps où les joueurs se mettaient sur leur 31 pour se rendre dans les casinos français et passer du bon temps devant une machine à sous ou autour d’une table de baccarat, roulette, blackjack ou de boule 2000. Les hommes en costume cravate et les femmes en robe venaient pousser les portes des casinos pour passer un bon moment et tenter de gagner dans leurs jeux de prédilection. L’ambiance était chic et classe sans pour autant être bling-bling. Les casinos terrestres voyaient leur produit brut des jeux augmenter au fil des années et le mot crise n’était pas dans leur vocabulaire. Les machines à sous tournaient à plein régime et les tables de jeux traditionnels ne désemplissaient pas pour le plus grand bonheur du tiroir caisse qui gagnait chaque soir le jackpot. Pourtant, rien n’est plus comme avant dans les casinos français que ce soit dans les casinos du groupe Partouche, Barrière, Joacasino, Cogit ou Emeraude ainsi que les casinos indépendants. En effet, au fil des années, la clientèle des casinos a changé et s’est – disons – laché. Ainsi, il n’est pas rare de voir déambuler dans les salles de jeux des casinos durant les grandes vacances des touristes en short et tong tirer sur le manche d’une machine à sous tentant décrocher le Partouche Mégapot ou le Magic Casinos Jackpot. Fini le temps où une tenue correcte était exigée sans pour autant sortir la queue de pie…juste une tenue présentable était obligatoire pour accéder à l’établissement de jeu.

Les casinos terrestres français se sont laissés aller et certains casinos ont même perdu de leur prestige. Faut dire que la situation économique des casinos n’est plus celle des années 1990-2000 puisque tout le secteur du jeu tire la langue autant que les All Black lors de leur fameux Haka. En effet, l’interdiction de fumer dans les casinos terrestres, le contrôle des identités des joueurs à l’entrée des salles de jeux et la crise économique ont plombé les résultats. Les casinos en dur ferment donc les yeux sur la tenue vestimentaire des joueurs histoire de prendre ce qu’il y a prendre puisque l’habit ne fait pas le moine. Les interdits de jeux, les mineurs et les sans papiers ne peuvent désormais plus écouter le bruit des jetons qui viennent frapper les bacs des machines à sous et ne peuvent plus contempler les lumières des bandits manchots qui font le charme de ce jeu. Les contrôles se sont renforcés et les fumoirs pour joueur accroc à la nicotine ont pris place dans les casinos histoire de satisfaire une catégorie de la population qui s’est redirigée vers le jeu en ligne

Le casino a perdu de son âme surtout quand on se rend en caisse pour changer quelques jetons et les toucher dans le fameux pot et qu’on se voit remballer par une caissière nous invitant d' »insérer directement votre billet dans la machine à sous ». Pffffff. Même plus le plaisir de jouer avec ses jetons à cause de machines à sous nouvelle génération qui acceptent les billets. Ou est passe le côté spécial des casinos terrestres français où il faisait bon de jouer en présence de croupiers et membre du personnel souriant?

Le point positif des casinos en dur en France est que le casino est un centre de divertissement à savoir qu’on peut y trouver une discothèque, un cinéma, bars, salle de spectacle. Fini le temps où on allait au casino uniquement pour ses jeux mais maintenant on peut dîner dans le restaurant du casino puis passer par les jeux de casinos et terminer la soirée au bar. Ce concept de centre de divertissement a été repris par la plupart des groupes de casinos. La palme revient à Joacasino avec un Laurent Lassiaz exceptionnel qui a su chambouler les codes et redonner un dynamisme à ses Joacasinos à travers une des codes couleurs flashy et une parfaite communication. Espérons que les casinos retrouveront leurs couleurs d’antan où il faisait bon de se rendre dans ce lieu magique où l’adrénaline était omniprésente et ou une atmosphère de jeu était palpable dès l’entrée du casino. Nostalgie à suivre.

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