Remaniement complet pas seulement en matière de politique française ou le jeu de chaises musicales a commencé avec le départ de Borloo, Morin, Woerth, Yade ou encore Amara mais dans le monde du jeu en ligne. Faut dire que suite à la fusion de Bwin avec le géant PartyGaming, les autres groupes de jeux oinline préparent leur avenir. Et cet avenir ne peut se faire en accédant à une taille critique pour conquérir l’Europe et des nouveaux marchés. En effet, la fusion des deux mastodontes des jeux en ligne Bwin et PartyGaming a donné des palpitations aux autres groupes qui n’avaient d’autres choix que de faire alliance pour être en mesure de rivaliser les grands groupes. Faut dire que les discussions entre ces deux acteurs majeurs du jeux en ligne notamment en paris sportifs ont encore du chemin à faire et ne sont qu’au stade préliminaire. La fusion entre le britannique et le suédois valoriserait un groupe de plus de 700 millions d’euros.
Les sites de jeux en ligne n’ont pas d’autres choix que de fusionner pour conquérir les marchés. Il est aujourd’hui impossible de faire sa place sans avoir atteint une taille critique et les grands groupes comme Bwin-Partygaming vont jouer les rouleaux compresseurs en proposant des offres attractives en matière de paris, de tournois de poker ou encore de bonus. Les autres groupes ne pourront faire le poids. Le monde du « gambling online » suit un tournant et seul les gros groupes peuvent survivre et faire face a une concurrence sans cesse plus importante.
Si Unibet venait à unir son expérience avec celle de Sportingbet, le monde du jeu sur Internet verrait la naissance du deuxième plus gros groupe au monde après Bwin-PartyGaming. Ce mariage pourrait accentuer la pression sur les autres acteurs du gambling qui font carrière en solo mais dont leur pérennité serait sérieusement remise en cause. Face à des fusions d’une telle ampleur, il est à parier que de nombreux groupes devraient passer la vitesse supérieure pour faire la danse du ventre à d’autres groupes afin de se « pacser ». Comme dans tout secteur d’activité, les fusions sont monnaie courante (par exemple, la presse parle du fabricant allemand de poids lourds allemand MAN qui pourrait fusionner avec son concurrent suédois Scania) et le monde du jeu en ligne n’est pas pour autant épargné.
Mais « ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué » et la fusion Sportingbet-Unibet n’est pas signé et on en saura plus dans quelques mois. Comme en politique, attendons de voir la réalité et ne nous fions pas aux rumeurs dont beaucoup voyaient en Borloo le futur premier ministre qui est passé de François Fillon à….Fillon François. Fusion à suivre.
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