
Mais ce n’est pas uniquement du côté des joueurs que ça fait du bruit mais également dans le milieu des professionnels du net. Tout d’abord, le groupe suédois n’a pas reçu l’agrément de l’Arjel parce qu’il n’était pas prêt techniquement et la coupe du monde de football lui a filé sous le nez. De plus, son partenariat avec France Pari est tombé à l’eau du fait que ce dernier qui a signé des contrats en marque blanche avec bon nombres de sites de paris sportifs en ligne n’a pas reçu de licence et son offre est indisponiible dans l’hexagone. Unibet a donc franchi la ligne rouge en vendant une base de 25 000 joueurs français à la barbe de l’Arjel. Parisbet.com a tout d’Unibet hormis le nom et les couleurs mais ce n’est (en théorie) pas Unibet. Les professionnels du jeu en ligne vont jusqu’à dire que c’est un prête-nom du groupe scandinave.
Après enquête, il s’avère que la société qui est derrière Parisbet n’est autre que le groupe Unibet qui détiendrait pas moins de 25,9% du capital. Cette affaire qui fait grand bruit dans le milieu du jeu sur Internet est très probablement arrivée aux oreilles de l’Arjel qui va certainement prendre ses dispositions face à Unibet suite à cette vente douteuse. Quant à Unibet, il lui faudra de solides arguments pour expliquer cette vente qui serait une vente déguisée afin de faire jouer des joueurs français sur une plateforme qui n’est pas légale en France tout en protégeant les intérêts d’Unibet.
Les opérateurs légaux crient au scandale et sont montés au créneau pour dénoncer cet acte délibéré d’Unibet de continuer d’engranger des revenus de manière illégale en France. Unibet devrait se trouver dans une situation très inconfortable à l’aube de la réception de son agrément de jeu bien que cette affaire risque de lui porter préjudice. Parisbet.com serait-il le « Canada Dry » du pari sportif à savoir « il a tout d’Unibet mais ce n’est pas Unibet ». Affaire à suivre.
© PokerenligneNews.com
Laisser un commentaire