
Tous les opérateurs ont triste mine après 7 mois d’activité et revoient leur stratégie financière pour tenir le coup jusqu’à ce que des changements interviennent. Mais quand? Aucune idée. Face à une fiscalité trop importante et une offre trop réduite par rapport aux sites de jeux illégaux, les opérateurs légaux ont de quoi passer des nuits blanches et viennent gonfler les rangs des consommateurs français qui prennent des anxiolytiques et autres somnifères histoire de retrouver Morphée rapidement ..à moins qu’elle soit autour d’une table de poker ou sur le champ de course de Cagnes-sur-Mer. Le PMU tout comme la Française des Jeux, tout deux anciens monopole d’Etat, sont les bons élèves de la légalisation des jeux en ligne et ont bien respecté les règles des jeux. Mais à lire les déclarations de Philippe Germond, président du PMU, il n’hésite pas à tirer à boulets rouges contre ses concurrents qui « n’ont pas respecté les règles » et qui ont transféré les comptes joueurs qu’ils avaient par le passé sans remettre les compteurs à zéro comme l’impose la loi. Autant dire que les sites de jeux en ligne illégaux par le passé et qui sont aujourd’hui légaux sont montrés du doigt pour n’avoir pas respecté les règles de l’Arjel. Autant dire que les fabricants de bonnets d’âne ont du pain sur la planche et les opérateurs visés devraient avoir le PMU dans le naseau.
Tout ça pour dire que le monde du jeu en ligne en France recherche un second souffle. Seuls les décisionnaires se trouvant au dessus de la tête de l’Arjel (ce dernier ne fait qu’appliquer la loi NDLR) peuvent sauver la situation à moins que les opérateurs courent le 100 mètres aussi rapidement que Usain Bolt. Affaire à suivre.
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