Les resultats de Betclic Everest Group en baisseBetclic Everest Group vient de publier ces chiffres pour le semestre courant de Avril à septembre et ce n’est pas vraiment fameux: résultat négatif de 26 millions d’euros. Au lendemain de la légalisation des jeux en ligne en France, les opérateurs se lèvent avec la gueule de bois. Faut dire qu’avec un produit net des jeux de 121 millions d’euros et un résultat plombé par le marché français, le groupe appartenant à Stéphane Courbit et à la Société de Bains de Mer (SBM) ont de quoi avoir mauvaise mine. Pour ne rien arranger à cela, la Société des Bains de Mer affiche des performances en baisse sur son activité personnelle de l’ordre de 10% en comparaison à la même période qu’en 2009. Côté jeux, l’activité jeux de la SBM a accusé une baisse de 28% durant la période de mai à septembre 2010. Ces résultats s’expliquent par le fait que les casinos sont non fumeurs et, contrairement aux casinos de Las Vegas (lire article Las Vegas: Eldorado des joueurs de poker… et fumeurs), les joueurs fumeurs doivent se priver de leur second vice. A croire que les joueurs fumeurs ont déserté les salles au détriment des casinos en ligne ou passent moins de temps autour des tables des jeux traditionnels et des machines à sous quand ils se déplacent dans un casino réel.Betclic Everest Group va devoir compléter l’acquisition de Everest Poker dont il a acquis 60% des parts pour la modique somme de 100 millions de dollars. Le groupe devra compléter jusqu’en 2012 pas moins de 60 millions de dollars pour acquérir la totalité. Autant dire que Betclic Everest Group devra continuer à gérer au mieux sa trésorerie. Stéphane Courbit est un excellent businessman et a su parfaitement s’imposer dans le monde du jeu en ligne en quelques années. Quant à la SBM, sa puissance financière est colossale et Betclic Everest Group a de bonne chance de s’imposer parmi les plus grands groupes de « gambling online » en Europe. Cette traversée du désert n’est que passagère (théoriquement) et la fiscalité française est une des causes de ces mauvais résultats en France qui ont plombé les résultats du groupe. L’appel lancé par Courbit à l’Etat n’est pas anodin et les opérateurs légaux en France tirent la sonnette d’alarme pour que l’Etat revoit sa copie (lire article Jeu en ligne: Les opérateurs sollicitent l’aide de l’Etat). En attendant les sites légaux continuent de trimer pour proposer le Must aux joueurs de l’Hexagone sans pour autant que des signes apparaissent du côté de l’Arjel. Quand l’Etat reverra-t-il de fond en comble ses lois non adaptées aux jeux en ligne? Fin 2011? Quant à la légalisation du casino en ligne dont Betclic Everest Group est un fervent défenseur, on peut comprendre son engouement par le fait que la SBM est une machine de guerre avec ses casinos en dur et le domaine du jeu en ligne n’a aucun secret pour Betclic. La SBM pourrait être un pionnier dans le monde du casino en ligne si ce secteur devait être un jour légalisé dans l’Hexagone. Le groupe Barrière a déjà un casino en ligne prêt à l’emploi en France (Lecroupier.com Ndlr) et le groupe Partouche également bien que ses jeux de casinos ne soient pas encore accessibles aux joueurs français.

Autant dire que le monde du jeu online est en pleine ébullition et quand on voit que le semestre passé n’est pas tout à fait réjouissant, les opérateurs ne demandent qu’à élargir leur offre à savoir les jeux de casinos mais également les jeux de tirages et de grattages. Quitte à agacer et à donner des sueurs froides à la Française des Jeux  qui ne pourrait se défaire de sa poule aux oeufs d’or. Affaire à suivre.

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