L'Europe terre de predilection des operateurs de jeux en ligneLe monde du jeu en ligne perd la boule depuis que les sites de poker en ligne sont sur le carreau après ce fameux jour du « Black Friday ». Faut dire qu’à force de jouer à la roulette russe en faisant la sourde oreille aux lois américaines, les salles de poker en ligne telles que Pokerstars, FullTilt et Absolute Poker se sont retrouvées en plein bad trip pour ne pas dire bad hand. Pourtant, d’autres rooms en profitent et continuent de proposer leurs tournois de poker aux américains notamment Bodog, Cake poker ou encore le réseau Merge. Autant dire que les sites de poker qui prennent à la légère les mises en garde des instances dirigeantes américaines et qui n’ont pas les jetons face au FBI risquent de payer cher un jour ou l’autre. Et pourtant, ls sites de jeux en ligne que ce soit en casino en ligne, poker online et paris sportifs ne manquent pas au pays de l’Oncle Sam. Il suffit de se rendre sur les moteurs de recherches tels que l’incontournable Google pour comprendre à quel point les joueurs sont sans cesse à la recherche du jeu en ligne sous toutes ses formes!

Pourtant, il se pourrait qu’un vent commence à tourner dans la stratégie des sites de jeu en ligne qui regardent davantage du côté de l’Europe afin de ne pas se retrouver à Rikers Island et avoir pour voisin de cellule l’ancien président du FMI ou sombrer aussi vite que le Titanic. En effet, des gros opérateurs de casinos en ligne et des logiciels de casinos virtuels ont préféré jeté l’éponge sur le marché américain après avoir engrangé plusieurs milliards de dollars et se redirigent à tâtons vers le marché européen afin de ne pas se faire prendre par la justice américaine. Et ça ne rigole pas comme on a pu le voir avec le « Black Sunday » qui est le « Black Thursday » mais version jeu en ligne. A croire que les opérateurs de jeux en ligne jouaient à la bourse avec les humeurs de la justice américaine et se sont finalement fait prendre à force de trop spéculer sur les chances de se faire prendre par la justice yankee.

Les opérateurs BetOnSoft ou encore Rival pour ne citer qu’eux ont préféré renoncer au marché américain et ont recentré leur activité sur le marché européen plus sûr à leurs yeux. Faut dire que le jour où l’Europe parlera d’une seule et même voix en matière de jeux en ligne, Bar Refaeli me fera ls yeux doux et ce n’est pas demain la veille (mais gardons espoir, Bar si tu me lis…). Entre Londres et La Valette qui ont légalisé l’ensemble des jeux en ligne et font figure de précurseurs depuis des années, l’Italie qui délivre des licences tout jeux confondus tout comme la Grèce (qui est sous assistance respiratoire à coups de milliards d’euros, merci les 27! ndlr), la France qui a légalisé le poker, le pari sportif et hippique mais pas le casino en ligne sans oublier la position de l’Allemagne pas très claire et Chypres qui est contre. Il y a de quoi en perdre son latin dans ce patchwork de décisions ou chaque état membre joue plus en solo qu’en équipe.

L’Europe représente désormais l’Eldorado pour tout groupe de jeux en ligne en attendant que le marché du jeu online américain soit règlementé. Mais en attendant, les groupes mettent la gomme sur les pays européens et la concurrence est rude. Les opérateurs légaux en France se livrent à une véritable guerre d’offres commerciales sans compter les surenchères aux bonus et autres tournois sans oublier les sportifs et autres people comme ambassadeurs.

Le « Black Sunday » a porté un coup dur à l’activité du jeu en ligne mondial et l’Europe est aujourd’hui le centre névralgique du jeu online. Il se pourrait que l’Asie ait un potentiel bien plus important que n’importe quel lieu du monde quand on sait que Macao est depuis quelques années la capitale internationale du jeu devant Singapour et Las Vegas (lire article : Casino: Macao et Singapour devant Las Vegas). Asie à suivre.

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