PartyGaming en route pour MalteLe groupe Party Poker via sa filiale française Electraworks France compte-t-il mettre un peu plus la pression sur l’Arjel en annonçant son probable déménagement pour l’île de Malte? Alors que Canal Plus-Ladbrokes ont ouvert la voie des « groupes non intéréssés par le marché français pour cause de nombreuses contraintes fiscales », TF1 ne cache plus ses ambitions de se séparer d’Eurosportpoker et maintenant PartyPoker compte déménager ses bureaux à Malte.Ca sent pas bon tout ça! En fait, la loi française n’oblige pas les groupes légaux en France d’être installés physiquement dans l’Hexagone. En revanche, ceux qui sont installés en France sont non seulement soumis aux prélèvements fiscaux obligatoires appliquées sur les mises des joueurs  mais en plus se doivent de payer la TVA (non récupérable) sur leur Produit Net de Jeux. Fin de partie pour le groupe anglais qui compte mettre les voiles pour l’île européenne de Malte pour des raisons fiscales… paraît-il. Cette évasion fiscale et légale vers Malte permettrait au groupe Party Gaming de ne pas payer la TVA sur le Produit Net des Jeux ainsi que l’impôt sur les société et cerise sur le gâteau de payer très peu de taxe à Malte. Autant dire que cette nouvelle est bien accueillie à la Valetta qui permettrait de créer des emplois et de ponctionner des taxes bien plus intéressantes pour les opérateurs qu’une France bien trop gloutonne en TVA (Normal puisque la France est la capitale internationale de la gastronomie NDLR). Ainsi, ce départ vers l’île de Malte devrait rejoindre bien d’autres structures comme Betclic, Unibet, Zeturg, Chilipoker ou encore Everest.

Taxations françaises sur les jeux en ligne trop élevées

Ce nouvel échec pour la France est un signe très clair des opérateurs d’être traités comme des Fish par le Shark de l’Arjel. Faut dire que les contraintes des opérateurs en matière fiscale a de quoi laisser les dirigeants des groupes de jeux en ligne légaux en France de sortir de leurs gonds. PartyPoker préparerait-il le terrain un jour de se retirer du marché français à cause d’une fiscalité trop lourde? Cette question est valable pour l’ensemble des groupes qui ne cachent pas leur amertume sur les conditions imposées par l’Arjel avec un recul de 6 mois. En effet, comme nous l’écrivions dans un papier publié le 13 janvier dernier sous le titre de « Jeux en ligne: les opérateurs français déçus de leur Blind Date« , les opérateurs légaux sont déçus du marché français et des résultats. Conséquence: un malaise général -hormis pour les anciens Monopoles d’état à savoir la Française des Jeux et le PMU (lire article Jeux en ligne: le PMU se met au bilan)- qui se traduit (et va se propager avec le temps ndlr) par des groupes qui jettent l’éponge et se reconcentrent sur leur activité primaire. PartyGaming va donc gérer depuis Malte son activité française pour cause de fiscalité lourde et ce départ va-t-il entraîner un exode massif des autres groupes (Eurosport, Winamax, Bwin, Sajoo,Winga, Partouche, BarrierePoker et bien d’autres groupes legaux dans l’Hexagone) imitant le géant anglais et partir de France?

Ces retraits du marché du jeu en ligne en France et ces départs comme PartyGaming vers d’autres pays à fiscalité plus intéressante devraient faire retentir les alarmes du côté de l’Arjel. A croire que l’Arjel préfère se concentrer sur la chasse aux sites de poker en ligne et paris sportifs illégaux plutôt que d’écouter attentivement les signes de détresses des groupes de jeux en ligne légaux en France. Air Malta à suivre.

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