
Les paris en ligne n’ont donc pas entraîné une fuite des joueurs en dur se ruant vers les opérateurs légaux sur internet. A croire que les joueurs préfèrent se déplacer dans des points de vente traditionnels même par des températures polaires pour valider un ticket ou un pronostic ou encaisser leur gain. Cet aspect est intéressant dans la mesure où on pourrait l’appliquer au domaine du casino. En effet, si le casino en ligne était ouvert dans l’hexagone, les casinos du groupe Partouche, Tranchant, Joagroupe, Barrière et les casinos indépendants ne devraient donc pas s’inquiéter de cette concurrence du fait que rien ne remplace l’ambiance et la convivialité des casinos en dur. En effet, on ne peut pas comparer un casino en ligne avec un casino terrestre en terme de convivialité et de réalisme. Jouer dans un casino terrestre procure de l’adrénaline et une certaine ambiance avec le touché des jetons ou des cartes, le déclenchement physique de la machine à sous et le joueur touche (avec ses mains) ses gains. Cette notion de pouvoir encaisser ses gains et toucher son argent dans un casino terrestre est exactement le même que le passionné de turf qui se rend au PMU du coin encaisser son gain. Sans parler des discussions entre joueurs ou avec le personnel et croupiers, il est évident que l’environnement est bien plus sympatique dans un casino terrestres que dans un casino en ligne.
Il ne devrait donc pas avoir de baisse des produits bruts des jeux et de la fréquentation des casinos en dur si le monde du casino online était ouvert dans les prochains mois dans l’Hexagone. Autant dire une excellente nouvelle pour Betclic qui aimerait diversifier son activité bien que les directeurs de casinos terrestres ne le verraient pas d’un bon oeil. Et si les cartes à gratter étaient également sur le chemin de la légalisation en France? Autant dire que Christophe Blanchard-Dignac, Président Directeur de la Française des Jeux, passeraient des nuits blanches. Affaire à suivre.
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