Jeux en ligne EuropeLe marché du jeu en ligne est régulé en France pour les paris sportifs et les opérateurs ne peuvent pas encore dresser de bilan sur les résultats car il est encore bien trop prématuré. En effet, d’ici la fin du mois, le poker en ligne sera régulé en France et seules quelques salles de poker en ligne pourront promouvoir leur tournoi de poker gratuit. Mais l’heure au bilan demandera encore de longs mois afin de voir si le marché français est rentable et si les investissements valent le coup.

Mais tous les opérateurs font le même constat sur le marché européen: seuls quelques opérateurs pourront survivre dans des marchés régulés. En effet, les coûts sont exorbitants pour pénétrer ces marchés et proposer légalement des paris sportifs, des courses hippiques ou encore des tournois de poker en ligne demandent des fonds très importants. La France et l’Italie ont ouvert leur marché et d’autres pays comme l’Allemagne, le Danemark ou encore l’Espagne devraient en faire de même dans les mois (ou années?) à venir. Pour entrer légalement dans le marché français, les opérateurs ont dû se plier au cahier des charges imposé par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) mais également sortir le carnet de chèque pour reformater leur plateforme en fonction des recommandations de l’Arjel.

Pkr, Betclic, Unibet et d’autres opérateurs sont certains qu’il n’y a pas de la place pour tous les opérateurs dans les marchés régulés et que les petites structures ne pourront pas résister face aux investissements coûteux mais également aux taxes à payer à l’Etat. De plus, le marketing est un élément indispensable pour attirer des joueurs et donc très onéreux. Des groupes comme la Française des Jeux ou le PMU, les deux sociétés qui jouissaient de leur position de monopole d’Etat, investissent à coup de millions d’euros pour attirer des nouveaux joueurs ou les fidéliser. D’ailleurs, en 6 jours, depuis l’ouverture du pari sportif en ligne en France, du 8 juin au 13 juin, le PMU a investit en publicité 1,5 million d’euros et la Française des Jeux 1,4 millions d’euros (lire Jeux en ligne: des budgets colossaux). Mais tous les opérateurs n’ont pas ce type de budget et donc sont sur la selette à moyen terme.

Il est encore trop tôt pour voir comment les petits groupes vont réagir face à des gros groupes comme Pokerstars, Bwin ou encore Unibet et Betclic qui ont des budgets énormes. Le monde du jeu en ligne, c’est comme dans tout business, seuls les gros résistent et les petits se font racheter ou disparaissent à jamais. Affaire à suivre.

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