
La Côte d’Azur compte trop de casinos
Alors que les casinos de France traversent depuis la mise en place de la loi contre le tabac une baisse d’activité, certains groupes continuent d’ouvrir de nouveaux casinos avec le consentement du ministère de l’Intérieur. C’est le cas des casinos de Sanary-sur-Mer de Vikings Casinos et de la Seyne-sur-Mer géré par Joagroupe qui, tout deux, ont reçu le feu vert du ministère. L’ouverture de deux nouveaux casinos dans le sud de la France a entraîné une réaction du groupe Partouche qui s’est tourné vers le tribunal administratif de Toulon pour dénoncer cette décision. Faut dire que le groupe Partouche avec son casino de Bandol, situé à quelques kilomètres de ces casinos, voit son produit brut des jeux chuter et devrait empirer avec ces nouveaux concurrents. On peut comprendre la réaction du deuxième groupe de casinos en France (en terme de produit brut des jeux derrière le groupe Barrière NDLR) qui gère le casino de Bandol et dont l’Etat distribue des autorisations histoire de renflouer les caisses. En allant faire un tour sur Google Map, seuls 14 kilomètres séparent Bandol de la Seyne-sur-Mer avec, au milieu, Sanary-sur-Mer a seulement 6 kilomètres de Bandol. Autant dire que ces trois établissements de jeu vont se livrer à une guerre sans merci et l’Etat servira d’arbitre et se contentera de les inviter chacun à passer à la caisse.
La concentration de casinos sur la Côte d’Azur est énorme quand on sait que les touristes affluent chaque année par millions dans notre Riviera nationale: Cannes, Juan-les-Pins, Nice, Hyeres, Bandol, Antibes, Menton et j’en passe. Pourtant, alors que tout le gratin des people s’empresse d’aller se dorer à Saint Tropez, cette destination n’a pas de casino et les joueurs high rollers comme la Paris Hilton qui a un faible pour le blackjack peuvent dépenser des sommes astronomiques en une soirée (je suis prêt à gérer ce casino, à bon entendeur…).
Mauvaise répartition des casinos en France
Le groupe Barrière, Partouche, Joagroupe, tranchant, Cogit, Emeraude et des casinos indépendants se partagent le marché des casinos dans l’Hexagone. Pourtant, il y a de très gros problèmes dans la répartition des casinos car le sud ainsi que certaines régions du nord et de l’ouest en compte trop alors que dans d’autres régions, les joueurs doivent parfois faire des heures de route pour aller tirer le bandit manchot ou aller jouer à la boule ou autre jeux traditionnels (baccarat, blackjack, roulette) ou au texas holdem poker. Ainsi, l’Etat devrait se pencher sur la question et devrait peut être revoir sa copie afin de délivrer des autorisations plus facilement car les conditions sont draconiennes pour l’obtention de la licence (à moins d’être une station classée balnéaire, thermale ou climatique, ou bien aux villes principales de grandes agglomérations de plus de 500 000 habitants classées stations de tourisme).
Le casino d’Enghien-les-Bains règne en maître en France
Aucun casino terrestre légal se trouve à Paris intra muros et le plus proche de la capitale se situe à Enghien-les-Bains. Ce casino géré par le groupe Barrière règne en maître et se place à la première place des casinos en France très loin du Pasino d’Aix-en-Provence du groupe Partouche. L’Etat pourrait assouplir les conditions et faire des appels d’offre afin d’ouvrir de nouveaux casinos dans la capitale. Faut dire que l’Etat peut toujours trouver des prétextes pour ne pas en ouvrir de nouveaux et laisser le monopole à un seul groupe en l’occurence le groupe Barrière.
La France compte de nombreux casinos qui traversent une mauvaise passe depuis plusieurs années. La répartition des casinos pourrait permettre à certaines zones de pouvoir profiter de divertissement (jeux de casinos, spectacles, thé dansant, etc) mais les conditions sont bien rigides. Espérons que le changement dans la répartition des casinos, c’est maintenant. Casino à suivre.
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