Magazine Marianne dresse un portrait objectif du jeu en ligne legal en FranceUn très beau papier vient d’être publié dans l’hebdomadaire Marianne sur le jeu en ligne en France daté du 6 au 12 août 2011. Et ça fait mal, très mal. Faut dire que le journaliste, Georges Dupuy, a dressé un tableau objectif de ce qui se passe dans le monde du jeu légal en France. En effet, Georges Dupuis a publié un excellent dossier sur la situation des opérateurs sous licence de l’Arjel qui s’attendaient à « un nouvel eldorado, ruisselant de cash et qui se sont retrouvés dans le Sahara, sans le pétrole ». Et pourtant, comme le souligne le journaliste « comment tous ces gens affutés, sortis des grandes écoles, formés aux business plans, bardés de conseillers juridiques et financièrs ont-ils pu se tromper à ce point? ». Tout est dit.Marianne parle de TF1 qui a jeté l’éponge et son président « Nonce Paolini qui n’a aucun goût pour les paris en ligne et la société a perdu une quarantaine de millions d’euros ». Puis, le papier traite de Stéphane Courbit et de son ascension dans les jeux en ligne en faisant main basse sur de nombreuses sociétés de jeux en ligne notamment de Betclic et qui se targue d’avoir 4 millions de joueurs et présent dans 15 pays. Le journal ne manque pas de revenir sur l’affaire Bettencourt-Courbit que la fille de la femme la plus riche de France a fait capoter l’affaire mettant par la même occasion sur le devant de la scène médiatique le discret homme d’affaires qui fait partie de la bande du Fouquet’s. On peut également y lire « que ça soit Paolini ou Courbit, ce ne sont pas les seuls à avoir trinqué. Sur les 35 opérateurs possédant 49 bookmakers en ligne agréés par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), rares sont ceux qui ne hurles pas à la mort ».

Dans ce joli papier, on y apprend que « nul doute que les amis de Nicolas Sarkozy qui ont mis des billes dans le secteur sauront se faire entendre. Dans les coulisses rode Alain Minc tout à la fois conseiller du Président et actionnaire minoritaire, selon Médiapart, de Stéphane Courbit ». Ce papier met en avant le copinage entre certains opérateurs de jeux en ligne et la sphère politique. Tous les opérateurs souhaitent de profonds changements afin de voir les premiers deniers entrer dans des caisses vides depuis l’ouverture du marché du jeu en ligne.

Ce dossier spécial sur les jeux en ligne montre la face réelle du jeu online dans l’hexagone, sujet largement abordé dans nos colonnes. Faut dire que la désillusion des opérateurs est telle que les médias se sont empressés de dresser un bilan peu flatteur (lire article Quand Stéphane Courbit fait la une de Capital). Le papier traite également du manque de préparation des opérateurs notamment dans les habitudes des joueurs français quand on sait que le turf est ancré dans la culture française contrairement aux paris sportifs. En effet, comme l’écrit si bien Georges Dupuis, les courses hippiques fait partie des habitudes des français et « s’informer sur Internet n’interdit pas de se déplacer pour aller parier dans un des 11 000 points de vente en dur du PMU où on regarde la course en buvant un coup avec les autres joueurs. Tout cela explique que l’ancien monopole n’a guère souffert de l’ouverture à la concurrence.Bien au contraire fort de son poids historique, de ses appuis et se surface financière, c’est le PMU qui rafle la mise ».

Nous ne pouvons traiter dans son intégralité ce qui a été écrit  dans ce dossier de cinq page dans l’hebdomadaire Marianne qui ne fait pas dans la dentelle. Objectif et parfaitement claire, nous encourageons nos lecteurs à vous procurer ce numéro pour avoir une vision nette de la situation catastrophique du jeu en ligne légal en France. Seul bémol à ce papier est qu’il n’aborde pas la réelle volonté des opérateurs légaux de proposer des jeux de casinos en ligne voire des cartes à gratter. Autant ne pas titiller l’Arjel qui a tant de pain sur la planche. Marianne à lire.

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