Oléééé pour les arriérés de paiements pour les opérateurs de jeux Décidément, l’Espagne est au régime sec face à la crise quand pendant ce temps le roi part en balade dans la brousse africaine chasser l’éléphant. Faut dire que que les caisses de l’Etat sont vides et faut bien trouver de l’argent frais. L’Espagne va donc puiser dans le monde du jeu en ligne quand on sait les enjeux financiers colossaux. A la veille de la régularisation de son marché du jeu online, l’Espagne a décidé de délivrer des licences de casinos en ligne, poker online et paris sportifs moyennant finance. Les opérateurs vont comme toute société payer chaque année des taxes mais vont également régulariser leur situation sur les taxes qu’ils n’ont pas payées avant la régularisation. En effet, les opérateurs vont devoir s’acquitter des impôts de manière rétroactive si ils veulent bénéficier de la licence légale de jeu espagnole. Autant dire que le churros aura du mal à passer du côté des opérateurs qui vont devoir mettre la main à la poche. L’heure ne sera pas à danser le flamenco quand il faudra sortir le chéquier et aligner les montants à 8 chiffres. Ainsi, le groupe Bwin-Party a pris les devants et va payer la coquette somme de 33 millions d’euros. Idem pour Sportingbet qui va payer « seulement » 17,2 millions d’euros en arriéré d’impôt. D’autres groupes comme PokerStars, Bet365 ou encore Unibet pourraient également mettre la main au portefeuille pour bénéficier de la licence de jeu légal hispanique.

Jeu en ligne légal en Espagne: 1er juin 2012

Le marché du jeu en ligne espagnol va être légal le 1er juin prochain et les enjeux financiers sont considérables. Tous les opérateurs se préparent à entrer en force dans le milieu qui va se transformer en une véritable corrida où tous les coups sont permis. L’état portera l’habit du toréador et se permettra d’aller planter les banderilles à quiconque qui proposera ses services de manière illégale ou qui n’aura pas payer ses arriérés d’impôt.

La crise économique qui touche durement ce pays au taux de chômage affolant (25% de taux de chômage soit plus de 5,6 millions de personnes) cherche des moyens pour se faire une santé et essayer de limiter la casse. Quant aux espagnols, ils tenteront toujours leur chance dans des salles de jeux en ligne légales histoire de décrocher le jackpot. Il est connu qu’en période de crise le jeu se porte comme un charme comme le prouve la santé financière de la Française des jeux qui est rayonnante. L’Espagne devrait également devenir le prochain Las Vegas européen grâce à Sheldon Adelson qui compte en faire une capitale du jeu internationale au même titre que Las Vegas, Macao ou encore Singapour (lire article Casino en Espagne: Sheldon Adelson ou le messi de Madrid?).

Espérons que le paiement rétroactif des taxes par les opérateurs de jeux en ligne en Espagne ne fera pas trop de bruit en France. Quand on sait que le nouveau gouvernement souhaite taxer à 75% ceux qui touchent plus de un million d’euros par an, on est en droit de se demander si la bande à Hollande ne va pas aller taper à la porte des groupes légaux en France afin de réclamer les arriérés des années bonheur (vous comprendrez avant la légalisation ndlr). Chuuuttt à suivre.

© PokerenligneNews.com