Le Monde traite de la deception des operateurs de jeux onlineRien ne va plus dans la planète jeux en ligne. Nous avions traité à de maintes reprises le malaise des sites de poker en ligne, paris sportifs et autres courses hippiques qui tirent la langue. Ça ce comprend que les opérateurs légaux en France se fassent du mouron 3 mois après que les premiers paris légaux ont été autorisés dans l’hexagone. L’euphorie a laissé place à la déception. Et quelle déception. Les grands quotidiens français traitent même en une sur ce sujet épineux: Le Monde titre « Le jackpot des paris en ligne n’est pas au rendez-vous » et le Figaro « Le marché des jeux en ligne n’est pas l’eldorado espéré« .
On y apprend que les opérateurs s’accordent à dire qu’il n’y a pas eu d’effet du Mondial. De plus, alors que l’Arjel s’est précipitée pour que les opérateurs de paris sportifs mettent en ligne leurs premiers paris en ligne de manière légale pour le Mondial, voilà qu’ils passent à l’offensive pour que l’Arjel assouplisse ses règles. Pas moins de 40 licences ont été délivrées: 21 pour le poker en ligne (voir liste de quelques opérateurs que nous recommandons dans Poker Légal France ndlr), 12 pour les paris sportifs et 7 pour les paris hippiques.

Les opérateurs exigent des changements sur la loi sur les jeux d’argent sur le Net qui risquent de froisser quelque peu l’ancien groupe qui était sous monopole d’Etat: La Française des Jeux (FDJ). En effet, on y lit dans le Monde que Nicolas Béraud, directeur général de Mangas Gaming annonce « il faut finir le travail et autoriser les jeux de casinos, de grattage et les loteries en ligne ». Aujourd’hui il est structurellement impossible de gagner de l’argent en France. » La messe est dite. Les sites de jeux en ligne veulent donc que le marché du jeu en ligne soit ouvert dans des activités qui sont aujourd’hui interdites. En effet, les jeux de casinos sont interdits et les groupe qui souhaitent obtenir des licences de poker en ligne et paris sportifs se doivent de fermer leurs casinos. C’est le cas des groupes qui travaillent sous logiciel Playtech comme Euro Partners, William Hill, Poker770 (ou Netbet) qui ont fermé l’accès aux joueurs français espérant recevoir la licence de poker pour Titan Poker, William Hill Poker ou Poker770. Pourtant, les autres éditeurs de casinos comme le géant sud-africain Microgaming continuent de proposer des jeux de casinos aux joueurs résidant en France alors qu’elle a ouvert une joint venture avec le groupe 888 qui a reçu la licence de poker en ligne en France. A n’y rien comprendre dans l’attitude de l’Arjel sur sa position envers certains groupes en France. Comment les casinos terrestres vont-ils réagir face à la demande de Béraud sur la légalisation des jeux de casino et de grattages? Les 197 casinos terrestres que compte l’Hexagone et la Française des Jeux risquent de monter au créneau pour garder leurs poules aux œufs d’or et sauvegarder des milliers d’emplois. Mais le casino en ligne serait-il un concurrent direct des casinos en dur? Pas si sûr quand on sait que le casino est devenu un lieu de distraction dans lequel on y trouve des bars, restaurants ou salle de concert. Le casino en ligne pourrait être un levier de croissance pour les casinos réels français et rien ne remplace des machines à sous dont les joueurs vibrent au son des pièces qui percutent le bac. Mais côté jeux de grattage et de loteries, le bat blesse et pas qu’un peu. Imaginez que demain la Française des Jeux perde son monopole d’Etat des jeux de grattage et de loterie et ça serait des milliards de manque à gagner pour la FDJ. Bien évidemment, les autres sites de jeu sur le Net engrangeraient des revenues énormes par ce biais qui viendrait compenser la chute du chiffre d affaires de  la FDJ.

Apres l’euphorie des opérateurs de jeux en ligne pour conquérir le marché du poker online, paris sportifs et courses hippiques, a seulement 3 mois de l’ouverture des jeux en ligne en France, ces mêmes opérateurs font la tête et demandent à l’Arjel de revoir sa copie. C’est dire les discussions entre opérateurs légaux et l’Arjel qui devront trouver un compromis pour qu’ils puissent gagner de l’argent. La bataille entre opérateurs ne fait que commencer et leur déception ne fait que commencer. Espérons qu’Unibet (Unibet n’a pas encore de licence de jeu en ligne en France ndlr) n’ait pas lu les articles parus dans la presse. Affaire à suivre.

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