
Valdebebas, près de l’aéroport Barajas de Madrid, devrait voir sortir de terre des casinos que seuls les américains savent le faire. Ce projet pharaonique permettra de booster une économie en perte de vitesse où le taux de chômage atteint les cieux et que bon nombre de jeunes n’ont d’autres choix que de revenir chez papa et maman faute d’argent. La crise économique touche durement les espagnols et voilà que Sheldon Adelson débarque avec son idée de Mini Las Vegas. Faut dire que si ce projet était mené à bien, il permettrait de créer des emplois et pas qu’un peu: 200 000 emplois indirects et 50 000 emplois directs.
Le projet est en phase de négociations et devrait prendre encore de long mois avant qu’il ne soit définitif. Pourtant, si ce Mini Las Vegas voyait le jour, il « apporterait une grande injection de fonds dans l’économie de notre pays » selon Ignacio González, vice-président de la Communauté de Madrid. L’Espagne comme l’Italie, le Portugal ou la Grèce a des difficultés à faire face à la crise économique (La France, c’est pas mieux mais Thierry Beccaro oblige « MoMoMotus »!) et les marchés boursiers sont aussi stables qu’un funanbule en plein numéro. Ce projet de Mini Las Vegas devrait permettre d’attirer des millions de touristes en Espagne chaque année et contribuer à l’essor économique du pays. La France qui compte 191 casinos terrestres sur son territoires ne devrait pas voir d’un bon oeil ce projet qui ferait de l’ombre à ses casinos tout comme les casinos monégasques dont la Société des Bains de Mer est en train de boire la tasse (lire article La Société des Bains de Mer voit rouge).
Sheldon Adelson, magnat américain qui a fait fortune dans les casinos terrestres de Las Vegas a été un des premiers à investir à Macao puis à Singapour et a toujours tiré le bon numéro. Il y a fort à parier que ce businessman hors pair fasse de Madrid la capitale européenne du jeu de casino au détriment de Monaco et de la France. Mais les dés ne sont pas encore jetés. Affaire à suivre.
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Si son prochain casino est aussi intolérant des joueurs gagnants que le « pauvre » Venitian, M. Adelson et toute son équipe peuvent rester en Amérique, ils ne manqueront surement pas aux Espagnols.