Barney Franck, le messie des operateurs de jeux en ligne aux USAEn 2006, les jeux en ligne ont subi un coup sevère par le Président en exercice George Bush Jr. Ce dernier avait fait passer une loi contre les jeux en ligne, le fameux « Internet Gambling Regulation, Consumer Protection and Enforcement Act » dont l’ensemble des opérateurs ne sont pas près de l’oublier. Les groupes Playtech et Microgaming ont exigé des groupes utilisant leur technologie de faire leurs valises. Idem pour le groupe 888, Bwin, Betlcic, PartyGaming et bien d’autres bookmakers, salles de poker en ligne et casinos online. L’exode des Etats-Unis avait commencé et les cours en bourse ont pris une belle trempe. Un tremblement de terre venait de se passer dans le monde du jeu sur Internet Outre Atlantique. Pourtant, d’autres groupes ont décidé de faire la sourde oreille et de ne pas tenir compte de cette loi. Ce fut le cas dans le domaine du poker en ligne de Pokerstars ou Full Tilt Poker et en casino en ligne, Rome Casino et Rushmore n’ont pris la peine de se retirer de cet énorme marché. Que ce soit ces salles de poker en ligne ou des casinos, ils ont réussi à s’imposer dans leur créneau, ce qui explique que Pokerstars et Full Tilt occupent les deux premières places des réseaux de poker en ligne.

Mais depuis que Georges Bush a pris sa retraite politique et que Barack Obama est aux commandes des Etats-Unis, il se pourrait que les choses évoluent. Barney Franck, sénateur américain, tient à réguler le secteur du jeu en ligne aux Etats Unis. En effet, Barney Franck est considéré comme le Messie pour les sites de poker en ligne, casino et paris sportifs et il se pourrait que des licences américaines soient délivrées aux opérateurs de jeu online. Les Etats-Unis se baseraient en quelque sorte sur les modèles français et italiens à savoir rédiger un cahier des charges que les opérateurs devront se soumettre pour recevoir leur licence. La grande question concerne les opérateurs qui n’ont fait fi de la loi américaine et qui se sont engraissés durant 4 ans alors que la loi stipulait que tout jeu en ligne était interdit. Pokerstars et Full Tilt se retrouvent donc dans le collimateur de la justice « yankee ». Pourtant, Pokerstars soutient le projet de Barney Franck et espère que le marché du poker en ligne sera régularisé. La grande question est de savoir si les salles de poker en ligne pourront recevoir une licence ou si elles sont rejetées d’office pour manquement à leur devoir? Peut être que les deux rooms qui sont les 2 plus grandes salles au monde devront s’acquitter d’un chèque de plusieurs millions de dollars pour faire bonne figure face au fisc américain? Ceci étant, le marché du jeu en ligne aux Etats-Unis est en pleine ébullition et il se pourrait que l’année 2011 soit l’année de tous les changements pour le plus grand bonheur de Bwin et PartyGaming.

Les Etats-Unis représentent l’Eldorado des sites de jeu en ligne et les groupes comme Party Poker, Playtech, Microgaming, 888 et bien d’autres sont sur les starting block pour allumer de nouveaux les compteurs qui permettront de proposer leurs services en ligne aux joueurs américains. Espérons que des groupes comme Euro Partners, William Hill, Unibet et d’autres ne manqueront pas le coche cette fois comme ce fut le cas en France. Le slogan de campagne de Barack Obama colle parfaitement à l’industrie du jeu en ligne: « Yes we can! ». Affaire à suivre

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