Fini la LOV story avec CourbitDécidément, le destin s’acharne sur notre Stéphane Courbit national. Alors que son yacht a pris l’eau en Grèce, que son ami intime s’est « retiré » de la vie politique (Nicolas Sarkozy ndlr), voilà que la justice lui cherche des poux. A croire que l’année 2012 s’annonce difficile pour cet homme qui n’aime pas être sous les feux des projecteurs mais c’est raté… toute la presse ne parle que de lui aujourd’hui. En effet, Séphane Courbit est dans la ligne de mire de la justice française depuis que Liliane Bettencourt a injecté pas moins de 143 millions d’euros pour s’accaparer de 20% des parts de la société LOV Group. Depuis ce matin, Stéphane Courbit et Pascal Wilhelm, ex-mandataire de Liliane Bettencourt, ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur un abus de faiblesse au détriment de l’héritière de L’Oréal.

Bettencourt n’a plus toute sa tête depuis 2006

Il faut remonter en mai 2011, date à laquelle la première fortune de France a investi un tout petit pécule dans la société de Stéphane Courbit mais sa fille, Françoise Bettencourt-Meyers, ne l’entend pas de cette oreille d’autant que depuis octobre 2011 sa mère a été placée sous tutelle (depuis 2006, selon des expertises médicales, Liliane Bettencourt n’a plus toute sa tête). La fille a donc la gestion du patrimoine de Maman et tient à ce que les 143 millions d’euros soient remboursés arguant que sa mère ne savait même pas ce qu’elle faisait et elle aurait pris Stéphane Courbit pour un chanteur (moi je l’aurai pris pour un acteur…un petit air de Nicolas cage non?). D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les Guignols de l’info l’appelait « Mamie Zinzin » (lire article Poker: Affaire Bettencourt vue par les Guignols de l’info).  Dans un premier temps, Stéphane Courbit accepte de rembourser mais l’argent tarde à venir dans les caisses des Bettencourt. Une médiation entre les avocats des deux parties a lieu mais ne débouche sur aucune entente d’autant plus que la valorisation de la société de Courbit a été surestimée à près de 30 fois sa valeur. Courbit ne compte pas mettre la main à la poche de sa fortune personnelle pour rembourser les Bettencourt et l’affaire s’est enlisée à tel point qu’aujourd’hui il est mis en garde à vue.

Stéphane Courbit qui a monté un empire dans les jeux en ligne (Betclic, Bet-at-Home, Everest Poker, Expekt) grâce à l’argent de la revente de ses parts d’Endemol pour la bagatelle de 240 millions d’euros est un businessman hors pair. Homme de l’ombre, Stéphane Courbit va devoir s’expliquer devant Monsieur le juge sur l’argent investit par Liliane Bettencourt (Donner c’est donner, reprendre c’est voler ndlr!).

La presse n’hésite pas à tirer à boulets rouge contre ce businessman proche de Sarkozy brosse un portrait au vitriol dans les lignes du quotidien Le Monde. Stéphane Courbit vit des heures difficiles après des années de succès dans l’audiovisuel et dans les jeux en ligne en terme d’acquisitions (pas en terme de rentabilité puisque l’argent frais injecté par les Bettencourt était destiné aux jeux en ligne en partie). L’heure de gloire a sonne la fin et les ennuis commencent dont le magazine Capital avait titre au mois d’aout dernier « Monsieur Télé-réalité n’a plus la baraka » (lire article Quand Stéphane Courbit fait la une de Capital).

La Société des Bains de Mer qui possède également des billes dans la société de Courbit aurait aimé se passer de cet imbroglio judiciaire qui porte préjudice à ce grand nom de l’économie monégasque (hôtels, casinos, spas, etc). Espérons que la notoriété de Courbit et de son groupe ne sombrera pas comme le Yogi, le yacht qui repose par 600 mètres de fond en mer Egée. Parcequejelevauxbien a suivre.

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